10avr 14

Valls : beark ! beark ! beark !

Ce billet a été lu 46  831 fois.

Les indécrottables gogos du « vote utile » sont servis. Valls va les tondre à souhait comme nous tous le serons ! Et il est à craindre que ce ne soit pas suffisant pour les faire cesser de faire les moutons. Si vous avez le moindre doute, lisez ce qui suit et pour saurez pourquoi il faut vraiment laisser vos bâtons à la maison avant de monter marcher samedi 12, tellement ça pourrait vous démanger de vous en servir ! Le discours de Manuel Valls devant l’enclos de moutons du groupe socialiste enthousiaste est un reniement écœurant. Mais la paille des mots poudrait l’air jusqu’à l’hallucination. Valls brillait par la force du souvenir calamiteux de Jean-Marc Ayrault. Et l’illusion a bien fonctionné si j’en juge par ce que je lis à ce sujet dans la « bonne presse ». Ce  post devrait dégriser ceux des nôtres qui se seraient abandonnés à réduire encore toute la politique au verbiage médiatique ! Le discours de Valls est d’abord et surtout un coup de barre à droite d’une violence égale aux milliards qu’il va prendre au peuple tout entier pour payer la nouvelle pluie de faveurs qu’il va faire ruisseler sur le patronat financiarisé au nom de la glorieuse « politique-de-l’offre-qui-créé-la-demande » de François Hollande. Baisse des cotisations sociales, coupes drastiques dans les dépenses publiques, baisse de l’impôt sur les sociétés, suppression des départements et baisse du nombre de régions… Rien de tout cela n’était dans le programme de François Hollande en 2012. Mais Manuel Valls n’a rien inventé pour autant. Il a seulement pillé le programme de Nicolas Sarkozy, de l’UMP, du MEDEF et même du FN !

Séance tenante cet homme a encore affaibli ce qui reste de majorité parlementaire. Après avoir perdu la participation ministérielle des Verts, il perd contre toute attente la moitié du groupe parlementaire de ce parti pourtant élue sur des circonscriptions cédées par les socialistes. Comment le leur reprocher ? Onze députés socialistes ont eux aussi refusé la confiance en s’abstenant. Et le groupe que préside le communiste André Chassaigne est même passé de l’abstention pour Ayrault au vote contre la confiance au gouvernement ! S’il en est ainsi c’est que l’addition est particulièrement salée et les privilèges promis aux puissants spécialement colossaux !

Le Père-Noël du MEDEF a parlé

Au-delà des formules de communicants, Manuel Valls a adressé une fin de non-recevoir à la gauche naïve, celle de l’indécrottable « vote utile » qui espérait trouver avec lui la fin de sa honte.  Bien sûr, comme Jean-Marc Ayrault avant les élections, Manuel Valls répète les poncifs du MEDEF : « le coût du travail doit baisser. Il pèse lourd ». Le pacte de responsabilité est confirmé et précisé. Les 20 milliards d’euros de Crédit d'impôt compétitivité seront bien complétés par 10 milliards d’euros de nouveaux cadeaux. Manuel Valls a aussi prévu de supprimer toutes les cotisations patronales sur les emplois payés au SMIC. Et de baisser les cotisations sociales patronales pour la famille de 1,8 point sur tous les emplois payés jusqu’à 3,5 SMIC soit « 90% des salariés ».

Le pacte de responsabilité est même complété par de nouveaux cadeaux fiscaux pour le patronat. Manuel Valls a annoncé plus de 12 milliards d’euros de baisse d’impôts pour les entreprises ! Ainsi, la « C3S », Contribution Sociale de Solidarité des Sociétés sera purement et simplement supprimée. C’est un cadeau de 6 milliards d’euros ! Sans aucune contrepartie. Et comme c’était une contribution basée sur le chiffre d’affaires, les plus grosses entreprises gagneront le plus ! D’autant que les 500 000 plus petites entreprises du pays ne gagneront rien du tout puisque la C3S n’est payée que par les entreprises dont le chiffre d’affaire dépasse 760 000 euros par an. La suppression de cette taxe était la revendication numéro un du MEDEF dans les Assises de la fiscalité des entreprises. C’est un cas typique de l’égoïsme du grand patronat. Car la C3S sert pour l’essentiel à financer le régime social des travailleurs indépendants et des commerçants. Valls satisfait donc le MEDEF sur le dos des travailleurs indépendants !

Le MEDEF peut aussi se frotter les mains pour une autre raison. Manuel Valls prépare un deuxième cadeau fiscal. Il a ainsi annoncé une baisse du taux de l’impôt sur les sociétés. Actuellement de 33%, Manuel Valls a annoncé qu’il serait abaissé à 28% ! Selon les années, un point d’impôt sur les sociétés rapporte entre 1,2 et 1,5 milliards d’euros. Une baisse de 5 points devrait donc coûter au moins 6 milliards d’euros par an de manque à gagner pour l’Etat. Tout le monde n’est pas frappé par l’austérité ! Là encore, c’est un chèque en blanc que fait Valls : la baisse du taux d’impôts sur les sociétés sera aveugle. Elle ne fera pas la différence entre les grandes et les petites entreprises. Et les grandes entreprises pourront continuer à cumuler les niches pour faire encore plus baisser leur facture fiscale. Manuel Valls n’ayant rien dit sur le sujet, il n’y aura pas de contrepartie exigée à cette baisse d’impôt sur les sociétés, ni pour les créations d’emplois, ni en obligation d’utilisation des bénéfices pour l’investissement. Aucune contrepartie au Crédit d’impôt compétitivité, aucune contrepartie au pacte de responsabilité, aucune contrepartie à la suppression de la C3S, aucune contrepartie à la baisse de l’impôt sur les sociétés ! Rien qu’avec ces quatre mesures, le montant total des chèques en blanc de Hollande au grand patronat atteint plus de 42 milliards d’euros par an ! Plus de la moitié du déficit public ! Même Sarkozy n’avait pas fait autant de cadeaux au MEDEF.

Hollande méprise le vote populaire. En guise de réponse, il avait inventé un « pacte de solidarité ». Ce pacte de solidarité a fait pschit. Il aura vécu à peine une semaine. La seule mesure d’apparence favorable aux travailleurs que Manuel Valls a précisée est directement tirée du programme du Front national ! Il s’agit de la baisse des cotisations sociales payées par les salariés les moins bien payés. La proposition Valls-Le Pen a tout pour plaire au MEDEF : augmenter le salaire net pour calmer les revendications salariales sans augmenter le salaire brut ! Dans la campagne présidentielle, Marine Le Pen proposait de « faire prendre en charge par l'Etat 200 euros de cotisations sur tous les salaires jusqu'à 1,4 fois le smic ». Elle ajoutait « Quelle va être la conséquence ? C'est que tous les salaires, jusqu'à 1,4 fois le Smic vont immédiatement augmenter de 200 euros net ». Manuel Valls l’a entendue, elle. Il reprend son idée. Voila ce qu’il en a dit à l’Assemblée nationale mardi 8 avril : « Le meilleur moyen [d’agir sur le pouvoir d’achat] c’est d’agir sur les cotisations salariales pour augmenter le salaire net, celui que l’on touche à la fin du mois. Dès le 1er janvier 2015, elles seront diminuées pour les salaires au niveau du SMIC pour procurer 500 euros par an de salaire net supplémentaire. C’est presque la moitié d’un 13e mois pour un salarié payé au SMIC. Ce gain sera dégressif entre le SMIC et 1,3 fois le SMIC » ! Du Le Pen dans le texte !

Cette mesure est un attrape-gogo. La loi prévoit que l’Etat est obligé de compenser à l’euro près à la Sécurité sociale les allègements de cotisations sociales qui ne sont plus versés. Donc il faudra payer en impôts en plus ou en service public en moins ce qui était avant payé en cotisations sociales ! Sauf à ce que l’Etat ne compense pas la baisse de cotisations malgré l’obligation. Mais, dans ce cas, ce sera creuser le déficit de la Sécurité sociale. Et alors ? Il pourrait ensuite justifier un recul de la couverture des soins, du chômage ou des prestations familiales. Et devoir se payer par soi-même ce qui ne sera plus pris en charge par la collectivité. Dans tous les cas, à la fin, ce sont toujours les salariés qui payeront !

Pour le reste, le « pacte de solidarité » est en fait un pacte d’austérité. Manuel Valls a confirmé que le gouvernement fera 50 milliards d’euros de coupes budgétaires entre 2015 et 2017. Il a précisé un peu la répartition : 19 milliards d’euros de coupes dans le budget de l’Etat, 10 milliards d’euros dans l'Assurance maladie, 10 milliards d’euros dans les collectivités locales et « le reste viendra d’une plus grande justice, d’une mise en cohérence et d’une meilleure lisibilité de notre système de prestations ». Derrière les formules creuses se cache un jeu de massacre à venir : RSA, aide au logement, Prime pour l’emploi, autres prestations de la Sécurité sociale ou dispositifs de solidarité de l’Etat, on ne sait pas encore où le rabot passera. Mais il passera lourdement : 11 milliards d’euros ! Manuel Valls a aussi précisé qu’il n’avait pas l’intention d’attendre 2015 pour reprendre les amputations à la suite de Ayrault. Il a ainsi prévenu qu’ « au début de l’été, un projet de loi de finances rectificative traduira les économies nouvelles que nous aurons proposées » pour l’année 2014.

Manuel Valls n’a pas précisé comment ces coupes seront faites mais, déjà, la presse relaie les ballons d’essai : poursuite du gel du salaire des fonctionnaires pour 2015 et 2016 ? Abandon de la promesse des 60 000 recrutements dans l'éducation ? Durcissement des conditions d'accès à l'Allocation Spécifique de Solidarité pour les chômeurs en fin de droit ? On ne sait pas encore. Mais une chose est sûre : ça va saigner. L’enrobage de communication ne trompera personne. Quand Manuel Valls clame « je suis pour le respect de nos engagements, pour le sérieux budgétaire, pas pour l’austérité ! », il ment. Il sera le Premier ministre du pire plan d’austérité de l’Histoire moderne du pays.

Cadeaux au MEDEF, austérité et féodalité ! La démocratie locale du pays est aussi dans le viseur du Premier ministre. D’abord par les 10 milliards d’euros de coupes dans les budgets des collectivités locales. Nous avions raisons de dénoncer les mensonges des candidats du PS aux élections municipales lorsqu’ils disaient vouloir refuser l’austérité. Mais la brutalité la plus grande est la reprise de tous les projets sarkoziens de réforme territoriale. Valls prépare le retour à une France féodale. Il annonce la suppression des départements, et la division par deux du nombre de régions. Va-t-on leur demander leur avis ? Non : il a annoncé que les regroupements de régions se feraient « par la loi » et non par des référendums locaux.

Ces attaques sont purement idéologiques. C’est l’Etat républicain garant de l’égalité sur tout le territoire que les libéraux veulent détruire au profit d’une « Europe des régions » libérale et austéritaire. Manuel Valls a d’ailleurs présenté ces changements dans l’organisation territoriale comme des « réformes de structures » nécessaire à « notre indépendance financière ». Valls ne cherche pas le renforcement de la démocratie locale ou un meilleur aménagement du territoire. Son seul objectif est d’imposer l’austérité partout et donc de faire reculer le service public offert aujourd’hui par les collectivités locales. Car sinon, pourquoi lier cette réforme territoriale à « l’indépendance financière » de la France ? La réduction du nombre de régions ou la suppression des départements ne feront pas faire d’économies en elles-mêmes, ou très peu. Car l’argent dépensé par ces collectivités sert à entretenir les routes, faire circuler les trains régionaux, entretenir et construire des collèges et des lycées ainsi que payer les personnels qui les entretiennent, verser le RSA et d’autres allocations à ceux qui vivent dans la pauvreté. Or avec 100 départements ou aucun, et avec 10 régions ou 22, il faudra toujours faire tout cela. Si Valls veut faire des économies avec sa réforme territoriale, c’est qu’il prépare à remettre en cause tout ce système de solidarité et de service public.

Trop c’est trop ! Le message de la sanction populaire n’a pas été entendu par le pouvoir. Hollande reste droit dans ses bottes. Il faut donc protester plus fort. Maintenant, ça suffit ! C’est ce que nous dirons samedi, le 12 avril, dans la rue et le 25 mai dans les urnes.


203 commentaires à “Valls : beark ! beark ! beark !”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Absens dit :

    Ah, qu'il est bon d'avoir sa petite dose de Meluch le matin en se levant... J'étais presque en manque.
    Heureusement que je n'ai pas suivi les recommandations du Ministère de la santé, "Attention: le "Méluch" nuit gravement à la santé!".
    Surtout à celle du gouvernement...

  2. Georges 70et25 dit :

    Bravo! Je monte samedi 12. Il faudra des slogans forts et nouveaux, à scander avec conviction. La tonalité de cette marche doit trancher sur les précédentes, à l'image du titre de ce billet.

  3. 59jeannot dit :

    Premier lecteur, premier commentaire : la rage... Jusqu'où iront-ils sans que les Français ne réagissent violemment, car je doute de plus en plus à la solution par les urnes. Le bourrage de crâne est-tel que la réaction du peuple se fera d'un coup, une explosion de colère incontrôlable. Mais peut-être est-ce le but recherché.

  4. Patrice KLEIN dit :

    Rien n'arrêtera donc la pompe à fric qui va des plus pauvres au plus riches. Certainement qu'une prise de conscience par le plus grand nombre de citoyens en serait un moyen et si celle-ci vous amenait au pouvoir, j'en viens même à craindre pour votre intégrité physique. Ils sont prêt à tout pour garder leurs privilèges.

  5. marie- odile outhier dit :

    Nous serons de la marche samedi 12 avril.il faut résister nous sommes en guerre contre l'ultralibéralisme qui broie tout sur son passage !
    Résistons !

  6. polnareve83 dit :

    "haut les coeurs, ardent la lutte" 100% communiste, 100% Front de gauche.

  7. breteau jean claude dit :

    Oui, c'est bien le retour a la féodalité, il annule 1789, jusqu'ou peut il aller sans une révolte ? Je continue de penser que la liquidation de la gauche est en marche, le plus facile étant de commencer par le PS. Nous sommes confrontés au manque de courage des "rebelles" du PS, qui servent de faire valoir et sont présentés comme l'opposition de gauche dans les média qui "oublient", ça continue le FdG. Nous avons une responsabilité dans cette situation. Il faut intervenir sur cette mise en cause de la démocratie, et qui a provoqué l'ire de Bourdin qui prouve son allégeance au système. Oui, trop c'est trop ! Que font les 3 millions de Français qui ont été escroqués pour les primaires ? Notre réponse doit être à la hauteur de la violence de l'agression contre le peuple. Je propose la grève des charges incompressibles et des remboursements de prêts. Privons les de fric, c'est leur talon d'Achille. Organisons la désobéissance légitime. Le peuple est en danger, pas de quartier.

  8. Pierre Magne dit :

    Des millions de spectateurs ont aimé "le Père Noël est une ordure...", vous aimerez encore plus la suite de ce film, à la réalité saisissante et renversante ! Ce sera le grand succès de 2014, prochaine sortie en salle : "Le Père Noël du Medef est une ordure...".

  9. Gilles Avaullée dit :

    Cela se confirme de plus en plus. L'objectif est bien de rendre "compatibles" les nations européennes avec le Grand Marché Transatlantique, afin que le rapport de force devienne favorable aux USA. Hollande est au pouvoir pour atteindre cet objectif. Reculerait-il à seulement 1 an de la signature du GMT ? J'invite mes compatriotes à méditer sur les conférences de M. Henri Guillemin. Courage à toutes et tous.

  10. GaM dit :

    On sera là le 12 avril. Mais ne comptez pas sur moi le 25. Votez c'est faire comme si nous étions en démocratie, c'est perpétuer le mythe d'une Europe qui n'existe pas. Ce qui existe, ce sont les lobbies, les mafias, et les oligarques.[...]

  11. Véronique dit :

    Et tout ces libéraux croient que nous allons nous taire ? Comment peut-on accepter de voir Jouyet nommé secrétaire général de l'Elysée ? Comment peut-on accepter de voir Désir nommé secrétaire d'Etat aux affaires européennes ? Comment peut-on accepter les 21 milliards qui vont être ponctionnés sur ce que nous avons de plus beau, la sécu ? Mais ils sont sur quelle planète ? Sans parler de l'OPA sur le Parti Socialiste sans demander l'avis de ses adhérents !
    Il va faire beau samedi, J-3

  12. NADIA MOISSET dit :

    Lire les analyses de Jean-Luc Mélenchon sur les visées a du pouvoir Valls c’est tout à la fois enrager à voir comment les promesses du candidat Hollande ont été mensongères à un point jamais inégalé dans les institutions et comment nous électeurs avons été trahis, car même ceux qui n’y croyaient guère n’ont jamais pensé que cela pouvait aller jusqu’à là et peut être plus loin encore, retrouver les bonnes clefs pour comprendre le verbiage trompeur du ministre et de ses chiens de garde que sont les journalistes de toutes les chaînes télé et de pratiquement toute la presse écrite dont le seul rôle est de maintenir le peuple en laisse, voir que les couleuvres n’ont pas finies d’être avalées chez les députés socialistes plus intéressés par leurs salaires et avantages sociaux que par leurs mandats de représentation du peuple, et au final se dire que la lutte sera dure, âpre, semées de trahisons comme celle en nos rangs de la direction du PCF qui nous a tiré en arrière lors des dernières municipales, et que probablement cette lutte sera violente tant l’absence de perspective peut mener à tout… Mais nous serons là pour la mener, et y entrainer petit à petit le plus grand nombre.
    Merci à Jean-Luc Mélenchon et au Parti de Gauche qui sont les éclaireurs de ces moments très sombres de l’histoire d’être présents à nos côtés.

  13. stephane.D dit :

    Oui, le billet de jean luc fait froid dans le dos, avec ce que je viens de lire encore des gens qui ferment les yeux et ne comprennent pas se qu'il se passe ou ne veulent pas comprendre ou la politique les dégouttent, comment peut-on rester de marbre devant ceux qui font et vont tout faire pour nous saigner jusqu'a la dernière goutte ? Résistance et résistons oui, mais à force ça va exploser et ce gouvernement va falloir qu'il se fasse petit car quand le peuple entrera en colère on ne l’arrêtera plus.
    Devinez qui est invité ce soir à l’émission "Des paroles et des actes" ? Le Pen ! Etrange ! Encore et encore...

  14. Cassidi dit :

    Il n'y a pas que le PS qui pose problème à la vraie gauche. La base communiste ne semble pas percuter d'avantage que la base socialiste...

  15. Véronique dit :

    A 11h15, sur Euronews, un portrait de notre candidat à la commission européenne : A. Tsipras.

  16. Stubert dit :

    Malgré notre âge (76 et 72 ans) nous serons là samedi à Paris. Non ! Les "vieux" ne votent pas tous à droite. Nous sommes communistes depuis toujours et nous sommes écoeurés par tout ce qui se profile à l'horizon. Bravo à J-L Mélenchon, mais aussi à André Chassaigne dont le discours fut remarquable à l'Assemblée nationale mardi.
    Courage, ne lâchons rien.

  17. Nicks dit :

    L'oligarchie veut en finir avec notre modèle, c'est à dire aussi avec notre histoire, au final avec la France. Nous avons plus que jamais le devoir de résister et de rassembler tous ceux qui ne veulent pas de ce scénario. C'est un front populaire et républicain qu'il faut construire, sans exclusive de provenance, pas celui hypocrite et utilitariste des tenants de l'orthodoxie, mais bien celui de tous ceux qui refusent de sacrifier un pays et la grande majorité de ses habitants à l'avidité d'une minorité et de son système absurde. Dans ce contexte, le vote aux européennes est crucial, non pas pour sauver l'Union ou la rendre plus démocratique, mais bien pour augmenter notre visibilité. Un échec à cette élection signifierait sans doute la fin de nos espoirs d'un changement pacifique de politique. A ce titre, la marche de samedi est également incontournable pour que l'idée même de résistance survive et puisse continuer à se propager. Nous ne changerons pas les choses le 12 avril, mais c'est une étape absolument nécessaire pour nous rassembler et nous montrer. Venez !

  18. Sansebar dit :

    @GaM
    Tu as raison, nous ne sommes que dans une illusion de démocratie, mais s'il est bien une exception où c'est une absolue nécessité de voter, c'est bien l'élection européenne : avec cette proportionnelle (même trafiquée), chaque voix compte, et un FdG à 8% ou à 15%, ça change sérieusement la donne pour lutter contre cette Europe là et son cortège d'austérité. En fait, chaque abstention sera un vote pour l'Europe libérale et donc pour l'austérité.
    Alors, camarade, tu te bouges et tu vas mettre un bulletin FdG dans l'urne ! Je propose d'ailleurs que pour cette occasion, tous les militants FdG portent ce slogan : s'abstenir c'est voter pour l'austérité !

  19. pmjtoca dit :

    @Veronique #16
    A.Tsipras, confirme et re-confirme, sa volonté de rester dans cette Europe là. Comment interpréter celà. Comment se porter candidat à cette commission Européenne néo-libérale ?[...]

  20. rage au coeur dit :

    Du côté des universités, Fioraso a été reconduite à « l'enseignement supérieur » car Hollande lui est reconnaissante de n'avoir mis personne dans le rue! Mais ça ne saurait tarder. En effet, ça bouge à Paris 8. [...]

  21. Trinita dit :

    "(...) vous saurez pourquoi il faut vraiment laisser vos bâtons à la maison avant de monter marcher samedi 12, tellement ça pourrait vous démanger de vous en servir !"

    Ca pourrait aussi nous démanger de marcher sans tourner le dos aux VIIIème et XVIème arrondissements...
    D'accord avec Georges70et25 (Post2), "la tonalité de cette marche doit trancher sur les précédentes". Pas de violence bien sûr, pas de casse, on ne doit pas se comporter comme des crétins, (le peuple qui s'en prend au Peuple), mais une démonstration, une preuve qu'on est là, forts et déterminés. Des nouveaux slogans, et peut-être nos vieux tubes, ceux qu'ils détestent, ("Ah, ça ira..."). Aussi, je pense qu'avec ma pancarte, je prendrai mon drapeau français, parce que ceux qui les sortent plus facilement sont en général ceux qui sont contre ce qu'il symbolise, et qu'ils réécrivent ainsi l'Histoire.
    A samedi !

  22. JMB dit :

    La colère monte ! Il nous faudra la contenir pour qu'elle devienne aussi puissante qu'une vague. Jusqu'au bord de la rage sans jamais franchir ce cap qui nous est tendu comme un piège.
    Hardi camarade !

  23. sergio1789 dit :

    @ cassidi
    Voilà une affirmation gratuite (comment peux-tu la prouver ?) qui prolonge en vain une division stérile et même nuisible. La "base" n'a sans doute pas voté aux pour les listes PS et Cie à aucun tour, à moins que des candidats FdG y aient figuré. L'abstention au second tour ne vient pas de la droite, comme tout le monde l'a analysé.
    Je partage l'avis de Jean-Luc concernant la fissure du camp gouvernemental. Que des élus EELV et PS commencent une forme de fronde, que 83 ou 90 députés PS - par définition, membres d'une nomenklatura ultra-protégée et solidaire du système - aient tenu à déclaré que le gouvernement se trompait, tout cela sont des signes très rares sous la V ième et j'espère annonciateurs. N'oublions pas qu'en dehors des états-majors des partis traditionnels et des "planqués" du système, il y a des collègues, voisins, proches qui commencent à souffrir et à cogiter. Le 12 avril, les futures élections sont très utiles tout comme les discussions informelles partout avec les autres.

  24. heraux dit :

    Le 12 avril oui et après ? Le Medef, le PS et consort se fichent pas mal de notre manif ce sera encore le prétexte à une bataille de chiffre 30000, 5000, 2,25 !
    Comment nous rendre visible, quelles actions entreprendre voilà les questions que je me pose et que tout un chacun devrait se poser. Quant aux élections européennes, elle servirons de vitrine à Le Pen et aux médias. Résistance oui mais en tenant compte du contexte actuel, il nous faut absolument trouver de nouveaux moyens pour nos actions et je suis certaine que nous nos grands stratèges nationaux vont y réfléchir. Et par pitié arrêtons de nous congratuler comme si nous avions derrière nous la population toute entière.

  25. esternome dit :

    Très globalement d'accord avec vous, mais je pense que l'on a déjà dépassé l'Europe des Régions pour entrer dans celle des Métropoles. En guise de Moyen-Âge, c'est le Moyen-Âge italien que l'on nous promet, celui des rivalités entre Guelfes et Médicis, entre cités-états. Sinon, répéter à l'envi que l'on fait des cadeaux au patronat n'est pas très productif, parce que trop schématique. Il me semble que cette phase traduit plutôt une contradiction du capitalisme. En augmentant la fréquence des délocalisations, l'exemple du textile est frappant en cela, c'est aussi le retour sur investissement qui se fait plus pressant (les entreprise qui s'installent en Ethiopie n'y sont que pour quelques années et doivent amortir très rapidement leur capital). Ce système absorbe une part croissante de capital dont on prive toute autre activité, moins nécessaire à la survie immédiate du commerce mondial d'où également l'accélération des réformes sur le coût du travail en Europe et ailleurs, il s'agit de préparer très vite le terrain pour de futures implantations industrielles. Manuel Valls n'en a peut-être même pas conscience, mais c'est un travail de terrassier qu'on lui a confié.

  26. jorie dit :

    La nausée nous saisit. Je me souviens avec humour d'une démonstration de E.Todd affirmant que FH n'aurait pas d'autre choix que de devenir un vrai révolutionnaire de gauche, suite aux conséquences de l'austérité ! Bravo les experts, révolution oui, mais vers la super-droite ! Blair à côté, c'est du pipi de sansonnet. Valls fait référence au "maquis", à la "résistance" et nous prépare la destruction du modèle social français, l'un des acquis du Conseil national de la Résistance ! Après les courbettes à Gattaz, Hollande continue d'affirmer qu'il est résolument de droite, que la vie, c'est le business et que le rapport de classes n'existe plus. On a les "winners" et les "loosers". Je crois que l'on ne réalise pas ce qu'on va nous faire subir, la fin des droits les plus élémentaires et une répression accrue pour nous faire taire. C'est inévitable. Comment peut-on délégitimer à ce point la validité politique des arguments de Mélenchon quand on voit une telle trahison de notre République? Comment les "privilégiés" de ce système ne perçoivent ils pas le danger qu'ils courent eux mêmes à écorcher à vif ainsi les populations? Ils comptent sur le FN pour protéger leurs...

  27. Franck dit :

    L'écœurement se généralise. Un bon nombre de français encore perfusés aux média de propagande, s'arrêtent à ce symptôme de mal-être sans chercher la véritable cause. Ils préfèrent (par fainéantise parfois) s'en remettre aux "experts de plateaux TV" pour leur livrer une explication sur la médiocrité de leur existence. Inutile de préciser que vu les traitements de culpabilisation de masse qui leur est infligé, la résignation en phase terminale n'est pas très loin.
    Samedi 12 à Paris, il faut faire beaucoup beaucoup de bruit, il faut que la puissance de notre détermination transperce les filtres médiatiques. Ils faut atteindre ces gens par l'injection de l'antidote L'humain d'abord via les perfusions médiatiques existantes ; je pense que nous n'avons pas le choix que d'y aller en force. Malgré mon "boulet financier", je monterai à Paris pour dire que là, ça suffit ! Soyons très nombreux ! Écrivons l'histoire bon sang !

  28. Josephine March dit :

    Depuis que j'ai dû glisser un bout de papier marqué "Hollande" dans l'urne, il y a bientôt 2 ans, consciente pourtant que je participais à un simulacre de démocratie, je ne cesse de me dire que j'ai été maniplulée. Ça n'est ni moi, ni aucun de ceux qui ont voté pour lui, qui ont porté Hollande au pouvoir. Quel qu'ait été le résultat de ces élections (comme de la précédente), celui qui a été posé là l'a été par une force qui nous dépasse tous, celle de l'aristocratie de la finance. Il y a bien longtemps qu'il n'y a plus d'homme politique digne de ce nom à la tête de notre pays (et des autres). Hollande est un personnage en carton, une figurine, une marionnette (certes beaucoup moins animée que la précédente), un automate qui répète à l'envi les textes que lui écrivent ceux dont il est garant des privilèges et de leur perpétuation. Après les gesticulations quasi-hystériques de son prédécesseur, il a été choisi pour sa capacité à l'indifférence, à la froideur, à ce que nous appelons "mépris". Et aussi pour sa faculté à nous servir stoïquement de punching-ball, à cristalliser nos ressentiments, notre ras l'bol. Mais il n'a aucune Importance, pas plus que les...

  29. Chveik dit :

    La machine à désinformer s'est mise en route à grande allure, ce matin même aux informations de la 2, on annonce 1 millions d'emplois créés dans les mois à venir, avec un bémol, on ne sait pas si on va trouver les spécialistes. Je parie que pour la marche du 12 avril, dont je ne suis pas pour cause de santé, on aura une autre polémique oiseuse sur le nombre des participants, la mise en place de l'interview de JL Mélenchon et autres dérivations, ou comme dans le cas de la manif géante de Madrid, un grand silence. Le pouvoir change mais le discours et les méthodes restent les mêmes, il ne faut surtout ne pas éveiller la conscience populaire.

  30. theo.brun dit :

    Avec Valls et les coups qui pleuvent, j'ai le sentiment d'une vengeance. Naïfs que nous étions de croire que la claque des municipales allait ouvrir les yeux des libéraux qui nous gouvernent. Le peuple leur a manqué dans les urnes, alors sus au peuple !
    Pour le 12 un slogan me parait capital pour la période et pour les élections Européennes "Notre NON29MAI2005 est durable et toujours NON négociable en 2014" (et tant pis si cela fait fuir les quelques PS présents parmi nous)

  31. Maddy COLLONGE dit :

    Ne pouvant marcher avec vous toutes et tous le 12 courant pour cause d'opération la veille, ne serait-il pas possible de mettre en ligne une lettre pétition adressée au Président de la République et à son Premier Ministre pour que chacun-e puisse y participer à sa manière ? C'est une suggestion, bien-sûr, mais si des tonnes de pétitions arrivent à l'Elysee et à Matignon, ils ne pourront pas dire que le Front de Gauche n'existe pas !

  32. wyreless dit :

    Merci Jean-Luc pour cet éclairage. En ce moment, je me demande bien pourquoi, j'ai en tête le chant des partisans. Vous dites laissez les bâtons à la maison. D'accord mais l'envie y est quand même et pas que des bâtons. Désolé si je réagis comme ça, mais fils et petit fils de républicains espagnols, cela me démange malgré mon age ! Hasta siempre !

  33. Maliki dit :

    “Le 12 avril oui et après ? Le Medef, le PS et consort se fichent pas mal de notre manif ce sera encore le prétexte à une bataille de chiffre 30000, 5000, 2, 25 !“
    “Et par pitié arrêtons de nous congratuler comme si nous avions derrière nous la population toute entière.“

    Je partage ces remarques. L'échec du gouvernement Ayrault, n'a pas profité de manière significative au Front de gauche. Même si on sait que certains grands médias font tout pour décrédibiliser J.L. Mélenchon et ses idées. Au delà du positionnement flou des verts, et du manque de fiabilité des dirigeants du PC, comment conquérir les consciences des idées du Front de Gauche ? Je ne doute pas qu'un travail important a été fait depuis que le mouvement existe, mais il faudra beaucoup plus que quelques manifestations ici et là pour fédérer les esprits pas encore engagés. N'y voyez pas de la résignation, mais seulement un questionnement sur la stratégie à venir.

  34. Prunier dit :

    On se prendrait à rêver d'une une foule armée de balais, non plus de République à Nation, mais entre l’Assemblée et rue de Solférino.

  35. phil2mars dit :

    J'ai beaucoup de sympathie pour Jean luc Mélenchon et ses idées. Je comprends son souhait de mobiliser ses sympathisants le 12. Néanmoins, je préférerais plutôt que de crier au loup, la manif du 12 et la verve de Jean-Luc Mélenchon se concentre sur des propositions alternatives qui existent. Pour trop de Français, le Front de Gauche est perçu comme un conglomérat d’idéalistes et de gauchistes indécrottables. Ce n'est pas pas en hurlant que l'on fera changer cette perception, mais par la présentation, l'explication d'idées neuves. Que vous le vouliez ou non, presse vendue ou pas, personne le connait sérieusement les solutions, les idées de gauche. C'est ce travail qu'il faut faire plutôt que de se contenter de démolir par des diatribes enflammées Valls qui a plutôt un capital sympathie (c'est comme ça) et quoi qu on dise appliquera quand même la stratégie de Hollande. c'est par la présentation, l'explication et la pédagogie et le débat d'idée que l'on pourra faire prendre conscience à beaucoup plus de Français qu'une autre politique est possible.

  36. lemetayerv dit :

    Déjà que nous n'avons pas de visibilité dans les médias, ce qui est logique car l'oligarchie (financière, politique, économique) verrouille toute les expressions permettant l'émancipation des populations et je tiens à rappeler que les médias lui appartient. Alors ceux qui disent qu'il y en a marre de descendre dans la rue (il y a plus difficile, sauf pour ceux qui n'ont plus d'argent pour y aller lorsque cette rue est trop loin, ce qui est mon cas, et j'enrage). Alors ceux qui disent qu'ils résistent mais ne sont pas capables eux-mêmes de se rendre visible, je pose la question ! Elle est où la résistance ! Ce n'est pas une question de se congratuler, c'est une question de nombre. Pas de nombre, pas de rapport de force, pas de rapport de force pas de visibilité nulle part. Il n'y a pas que les médias dans la vie pour montrer un rapport de force, les gens sortent pour faire leur course, pour visiter, pour rendre visite à quelqu'un, pour emmener les enfants au jardin. Ils doivent pouvoir nous voir, nous entendre et discuter surtout discuter avec nous afin de les faire réfléchir et voir nous rejoindre dans la manif. Et ça marche.

  37. karibou 13 dit :

    Malgré le double langage qu'adopte actuellement madame le Pen au sujet de TAFTA, il lui sera très difficile d'expliquer et de justifier son vote ainsi que celui de MM. Gollnish, Carl Lang, et Martinez, dans une séance du 8 mai 2008 à 11 heures 14 minutes et 39 secondes, au parlement e en faveur du marché transatlantique. On retrouve avec les noms que je viens de citer, le nom des représentants du Modem, comme M.Cavada ou Marielle de Sarnez, et bien sûr, les représentants de l'UMP et du PS. Le double langage a ses limites. Les électeurs trompés apprécieront, je suppose.
    Etant donné que le projet TAFTA commence à être dévolié, il semblerait que le FN ait infirmé sa position de 2008, mais ce n'est que de l'enfumage, car leur vote à deux amendements au parlement européen sur l'exception culturelle n'aura aucune conséquence sur le vote final et la mise en place de ce projet scélérat. Ils le savent bien. D'autant que si l'on analyse bien les discours de madame Le Pen et de son père, l'on va y retrouver tous les ingrédients des recettes ultra-libérale et la casse des...

  38. Michel Matain dit :

    @ 18 Sansebar
    s'abstenir c'est voter pour l'austérité !

    Mille fois d'accord ! J'imagine bien des affiches de ce genre : "Nous sommes de gauche - nous sommes contre l'austérité - nous ne voulons pas de la politique de Hollande et Valls - Nous votons Front de Gauche !" ou "S'abstenir c'est voter pour l'austérité - Votons Front de Gauche"

  39. roussel dit :

    Un bol de Mélenchon chaque matin, ça vous remet d'aplomb pour toute la journée. Merci Jean-Luc et merci a tous les militants du Front de Gauche.

  40. Lyendith dit :

    J'ai été assez surpris de voir que 2 députés du FdG avaient voté pour la confiance à ce gouvernement. Seulement deux heureusement, mais n'y aurait pas un léger problème de ce côté-là ? Même des gens comme Noël Mamère et quelques centristes se sont abstenus ! En tout cas merci pour toutes ces précisions. Effectivement, Valls qui récite Le Pen ça ne manque pas de sel, encore que ce n'est pas la première fois ("Combien de Mohamed Merah...!")

  41. Michel Matain dit :

    @ 42 Lyendith
    J'ai été assez surpris de voir que 2 députés du FdG avaient voté pour la confiance à ce gouvernement

    André Chassaigne a précisé que deux des cinq députés d'Outre-mer siégeant au côté du Front de gauche au sein du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR), voteraient en revanche la confiance au gouvernement. Ces deux députés n'appartiennent pas au Front de Gauche même s'ils font partie du même groupe à l'Assemblée Nationale.

  42. Véronique dit :

    @Lyendith
    Mouais, quand on connait les parcours : Serville est Conseiller régional du Parti socialiste guyanais, élu député et qui a défilé avec la manif pour tous, électron "libre" ? et Azérot, après son élection à l'Assemblée nationale, a nommé à ses côtés Pascal Margueritte, ancien journaliste et Conseiller du Président du Conseil Général et du Sénateur Claude Lise, un proche de Michel Rocard, comme Attaché Parlementaire, Chef de Cabinet et Conseiller dès le 18 juin 2012. Pascal Margueritte a été le Référent de Manuel Valls pour l'Outre-mer lors de la candidature de ce dernier aux Primaires présidentielles du Parti Socialiste. Ceci explique sans doute celà !

  43. JMB dit :

    @36
    Attention, en critiquant la façon de faire de Jean-Luc, on ne montre que sa porosité aux stratégies médiatiques ! Il faut arrêter avec cette critique pour nous consacrer sur l'essentiel qui est de contourner le mur médiatique qui s'est mis en place. Il s'agit d'ouvrir le débat partout et pas seulement avec ceux qui sont d'accord avec nous.

  44. Lilly54 dit :

    Bonjour Jean-Luc, bonjour Amis ! J'y serai le 12 mais nom d'un p'tit bonhomme ma rage contre les médias ne s'éteindra jamais ! On a beau savoir qu'ils sont inféodés à l'oligarchie et aux puissances financières, ça ne calme pas. Pas une seule fois n'a encore été évoquée notre marche. Ils nous ont bassiné des semaines avant la manif des réacs. Ce soir on a encore droit à Le Pen chez Pujadas qui cède à tous ses caprices. Oui, beark, beark, beark et grrr, grrr, grrr. Mais ce n'est qu'un début. Ca va craquer ! N'est-ce pas Jean-Luc ? En avant !

  45. Véronique dit :

    "Jamais nous ne tolèrerons que soit rogné un seul avantage de la Sécurité Sociale, nous défendrons avec la dernière énergie et à en mourir cette loi humaine et de progrès".
    Extrait du dernier discours d'Ambroise Croizat à l'AN, ministre du travail et de la Sécurité Sociale de 1945 à 1947. C'est le moment de lui faire honneur avant qu'il ne soit trop tard !

  46. jpp2coutras dit :

    @Nicks_17
    Oui il est de plus en plus crucial de prendre le contre-pied de l'arnaque du millénaire. Avec un Front du Peuple Républicain.
    Valls 2, l'empereur. On va passer de petit royaume bananier à empire totalitaire capitalistique contrôlé par big brother. Si on les laisse dérouler leurs manigances, retour à la féodalité. Moderne, nuance! Cela me rappelle une nouvelle de science fiction appelée sobrement "3ème guerre mondiale" où tout ce nous voyons aujourd'hui se mettre en place était décrit, il y a de ça 40 ans, avec des conflits en zone Europe comme boute-feu. Espérons qu'on surmontera par le haut avec la vraie gauche européenne. Pourquoi tant de citoyens ne voient-ils pas ce qui nous apparaît évident ?! Merci à Jean-Luc Mélenchon pour sa combativité contagieuse. Hauts les coeurs!

  47. jean ai marre dit :

    "Les indécrottables gogos du « vote utile » sont servis. Trop c’est trop !"

    Nous faisons partie des citoyens qui ont voté utile. Pour virer Sarko dirons nous. Ah la belle jambe ! Dès la suivante élection, voila que la droite reprend le pouvoir, alors, on a viré Sarko ? Non, on a viré personne, ce sont eux qui nous ont viré ! Le peuple n'est plus entendu. Qui connaissait mieux Hollande que ceux qui le côtoyaient en tant que politique ? Qui nous ont fait croire qu'en le plaçant à l'Elysée, nous pourrions l'aiguillonner et l'obliger à faire une autre politique que Sarko, une politique de gauche ? Alors oui, jean ai marre, j'irai user mes godasses le 12, contre l'austérité, mais attention, plus de chèques en blanc. Je veux un programme qui engage ceux qui vont me le présenter, avec à l'appui un engagement, par référendum.

  48. reneegate dit :

    Des détails toujours très utiles pour réaliser l'étendue des dégats à venir. Une petite erreur tout de même, la réduction du taux d'imposition sur les sociétés est un coup de pouce aux petites entreprises puisque les grandes du CAC40 n'en paient plus depuis longtemps.
    Je note aussi, et avec ravissement pour ma part, la remise à sa juste place du GDR, dont le chef de file nous a gratifié d'un discours d'un autre siècle à te faire rougir (un digne fils de Hue). Un discours a faire s'enfuir ceux qui chercheraient à relever la tête. Comme il était le seul à dire un vrai "non" on peut parler de discours démobilisateur, démoralisant, dépitant.
    Mais le clou, est constater une si faible réaction des politiques face à ce dictat insensé que tu explicite parfaitement et avec mesure. Et particulièrement les Pompili, Rugy. Quid d'un Fabius confirmé par la confiscation du commerce extérieur à l'heure des grandes discussions sur l'ouverture des marchés transatlantique et des tentatives de blocus des produits israeliens provenant des territoires occupés.

  49. Antraigues dit :

    Tous à la manif samedi ! Et sortons les téléphones, les smartphones, les caméscopes, les appareils photos et enregistrons un maximum d'images du cortège, de façon à ridiculiser les futurs comptages de la préfecture.

  50. Bob.pollet dit :

    @reneegate
    Je note aussi, et avec ravissement pour ma part, la remise à sa juste place du GDR,...
    Par qui et comment ? Faut expliciter, sinon c'est de la brève de comptoir
    ... dont le chef de file nous a gratifié d'un discours d'un autre siècle à te faire rougir :
    Qu'y avait il de faux dans ses propos ? Ou est ce le style de l'orateur qui déplait ?


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive